Wednesday, December 31, 2014
Rompecabezas
Mes excuses si c'est pas un système que vous utiliser ou si ça vous hérisse. L'idée des chakras est pas tellement ésotérique, c'est simplement une carte de l'homme divisée en sept provinces. Du premier chakra, la province du corps, au septième, la province de la conscience. En passant par la province des émotions et sensations, de la volonté et de l'action, de l'amour et de l'équilibre, des communication et, en 6ème, de l’intellect (où on retrouve le passé et le futur).
Je disais donc que j'étais débalancé. C'est un choix que j'ai fait, pas pleinement conscient mais quand même un peu. Après avoir été dans des environnement de travail peu stimulants, et après avoir mis de coté la croissance de pas mal de cotés de moi, j'ai voulu "rattraper la dette". Pas que c'est quelque chose qu'on peut vraiment faire, mais au moins rebalancer un peu pour combler le manque. Et j'ai vraiment du fun à le faire. Mais la j'en fais un peu trop, y'est temps que j'me calme. Que je diminue la pression du 6em, celui de l'intellect, et que je ravive un peu les autres. J'pense que mon 2em, celui de la sensualité, est mure pour être considéré un peu plus. Et le 7ième aussi, j'ai délaissé mon temps de méditation pour avoir plus de minutes pour me bourrer le crâne au 6em étage.
Sign out; j'vais aller manger ma pizza au fromage et en savourer consciemment chaque bouchée. Puis faire du yoga quand j'vais avoir suffisamment digéré pour pas me vider l'estomac en prenant une posture qui n'implique normalement pas de se vider l'estomac. J'pense qu'il y en à pas, des posture qui impliquent de se vider l'estomac. Mais c'est encore drôle, y'a autant de yogas qu'il y a de yogis, et y'en a peut-être un quelque part qui à cru bon d'intégrer un peu de vomi à sa routine. Un anorexique peut-être, qui sait?
Si vous avez lu tout ça, merci. Maintenant allez faire quelque chose d'agréable dans la province du chakra qui à reçu le moins d'attention ces derniers temps. Amen.
Billy
ps. Bonne et heureuse année 2015 !!!
Wednesday, December 24, 2014
Apprendre
Parce que si on ne peux pas activement "apprendre", on peut très efficacement étouffer le processus. Il suffit d'un peu de "j'suis trop vieux pour ça", d'un "moi j'suis pas capable" ou d'un "c'est trop dur" et bingo, aucune chance de succès. Et c'est pas qu'on décide de se mettre des bâtons dans les roues, c'est juste l'habitude, quelque chose qu'on à appris à faire. On a appris à résister pour conserver le status quo, on résiste pour conserver le status quo.
D'un autre coté, y'a des choses qu'on s'apprend et qu'on devrais pas. Comme stresser. En résistant, on génère de l'énergie. Si on s'en sert pas pour, mettons, se défendre contre un ours ou un agent immobilier, on l'accumule. En anglais ça s’appelle le réflex "fight or flight", se tendre pour être prêt à soit se battre vers l'avant, ou se sauver vers l'arrière. J'connais pas tous les rouages du truc, mais certaines tensions vont se loger dans différents muscles, et ça l'air d'être pas mal consistent. Y'a du stress qui va se loger dans le haut du dos, entre les épaules. D'autre dans les bas du dos près des reins. D'autre dans les mollets, d'autre dans le visage, et d'autres dans des coins obscurs dont on est pas toujours conscients. On réalise parfois qu'on est tendu, mais pas tout le temps. On transporte la tension inconsciemment. Mais l'apprentissage se fait, conscient ou pas. Muscles tendus, roger that. Ça s'incruste dans l'inconscient, rester tendu.
Un jour, on réalise qu'on peut pas se toucher les orteils sans plier les genous, ou qu'on à mal aux reins quand se penche un peu trop. Mais sans ça, c'est juste notre état naturel. Un peu stiff. La vie, toutefois, arrête pas la. On continue notre routine, on rencontre des situations stressantes, et on ajoute un peu de tension ici et là. Et on apprends à tenir cette nouvelle tension là. Et le cycle continue, et on est quelqu'un de "pas flexible" mais c'est comme ça.
C'est pas difficile tout désamorcer ça, ça prends juste un peu de persévérance. Une méthode utilisée en yoga c'est, en étirant un muscle et en lui portant toute notre attention pour bien le sentir, de le contracter et de le détendre avec les cycles de la respiration. C'est comme si on se sert des signaux qu'on connait, ajouter de la tension, pour le cerner. Puis on se sert de cette nouvelle information la pour en prendre le contrôle et le détendre. Et en faisant tout ça, on apprends à l'écouter et le comprendre. C'est fou ce que des fois, en travaillant un point sensible, je peux être submergé d'émotions ou avoir des flashbacks de souvenirs douloureux. Détendre, accepter, guérir. Plus on peut maintenir un état d'esprit ouvert propice à l'apprentissage, et plus le processus est efficace. Et en bonus, on perds notre habitude à résister et à se battre pour le status quo. On a plus peur du changement et d'avoir à apprendre de nouvelles choses, on évolue par plaisir.
Je pense qu'on peut évaluer la vieillesse à la rigidité, au manque de flexibilité tant physique que mental. Je connais des vieux de 40 ans, et des jeunes de 70. A chacun de tracer son chemin, et il est jamais trop tard pour ajuster le tir.
Bonne semaine!
Billy
Tuesday, December 16, 2014
Crap
Did you notice that pretty much every species of mammals, and probably other families too, smell their crap and other individual's asses? You did, right? Many eat some too, but let's not go there.
Why do they do it? Probably not for fun, right? Because they get valuable information from doing it? Like an assessment of the individual's health and life habits? What does it eat? How does it digest? Is it healthy, is it sick? Functioning well or so broke that it's about to expire? Fertility signals maybe, and other hormonal messages?
I don't actually know, I'm not researching the subject, just passing time on a flight. And, since I'd rather not disturb the nice lady on the corridor seat beside me again, some things are on my mind and with my luggage stowed all I have in hand is my so-called smart phone. More precisely, my computer phone.
Anyway, I'm also going there because it already came to my mind that my post-digestion aromas contained more information than just the "yuk" I grew up to associate it with. Healthy output, infected stomach output, post alcohol abuse output, you name it.
I don't think there's any courses on smelling crap and analysing it's vapors, and probably not many books either. There's machines to analyse it, and give us all kinds of health facts from it, but that's all doctors rely on. Printed numbers describing various chemical aspects of our shit. How so impersonal, no?
Just landed, and got an eyegasm on the way down... we live on such a beautiful planet! All that's required to see it is a slight change of perspective...
Anyway, I've started paying attention to my private aromas, and realized how "normal" it usually is... and how bad it gets when my digestive system is out of balance. Early diagnostics and some new insight into my wellbeing just by letting go of my learned disgust and replacing it with a bit of attention and curiosity. Consciousness for the win again!
So, if we meet and I smell your ass, don't worry; I'll just be probing your life and gathering intimate details about your insides.
See you later
Sunday, December 14, 2014
Synonymes et antonymes
Où je veux aller aujourd'hui, c'est pas tant dans les mots, que dans les relations qui me viennent quand je fais du yoga. Comme celle entre les mots peur, douleur et résistance, qui me semblent tellement proches qu'ils pourraient être synonymes, et tellement interconnectés qu'ils sont indissociables. Et leur antonyme, la conscience, qui elle trouve ses synonymes dans des mots comme paix, acceptation, présence, bonheur, attention & ouverture.
Est-ce vrai qu'il faut affronter ses peurs? Où faut-il plutôt les écouter et les accepter? Est-ce que l'on doit éviter la douleur à prix, et avoir peur de tout ce qui peux la causer, ou si l'on peut accepter les sensations et émotions comme elles viennent? Est-ce qu'il nous faut résister?
Je trouve la question pertinente, et je pense qu'il est intéressant de l'analyser. Résister ne réfère pas au futur, mais au présent. Quelqu'un qui se sort la main d'un bain d'eau trop chaude ne résiste pas, il réagit pour apporter un changement à une situation inconfortable. Il peut très bien accepter d'avoir ressenti des sensations désagréables alors même qu'il met fin à ce qui les a causés.
Par contre, quelqu'un qui n'accepte pas de sentir sa douleur utilisera tous ses moyens pour l'éviter. Elle ne disparait pas, bien sur, mais elle est maintenant couverte par une tension. Niée par toutes sortes de moyens. Et plus il résiste, plus la situation perdure, parce qu'on ne va pas changer ce qui n'existe pas.
Sans la lumière de la conscience pour éclaircir la situation, elle perdure. Les blessures s'accumulent, le stress amplifie, et l'organisme débalancé faiblit. Ça se manifeste de toutes sortes de manières. Et en toute logique, on résiste aux conséquences de notre résistance. Cercle vicieux en route.
Est-ce que l'on peut faire face à tout ce qui nous fait mal et à tout ce qui nous effraie? Est-ce que l'on peut accepter tout ce qui se présente? Accepter la vie telle qu'elle est? Et si on le fait, est-ce qu'on perds notre égo? Notre personnalité? Est-ce que ça nous fait peur? Si on se définit par nos résistances et qu'on ne résiste plus, est-ce qu'on cesse d'être? Ou peut-être plutôt qu'est-ce qui cesse d'être? La façade que l'on présente pour se protéger?
Et si on s'ouvre et qu'on s'expose, ça risque d'être plus intense. Est-ce qu'on accepte ça? De laisser entrer toute la vie, sans filtre? De tout savourer comme si on avait choisi chaque sensation, chaque aspect de chaque seconde?
On dors la dessus et on s'en reparle
Billy
Sunday, December 7, 2014
Mon citronnier est malade
Pas trippant, mais y'a des solutions. Faut nettoyer l'arbre, puis tuer le parasite. On peut être chirurgical et prendre de l’alcool et traiter toutes les zones infectées. Ou on peut utiliser un insecticide, fongicide herbicide avec moins de discernement et canarder le patient.
Y'a quelque chose qui facilite pas la tâche. L'arbre, en bon être qu'il est, cherche à défendre son existence. Et un de ses outils pour ça, c'est les épines. Ça tends à éloigner les grosses bêtes qui voudraient le manger. Prends mes fruits pis back off. Merci.
C'est surement pas mal efficace. Sélection naturelle pour preuve; y'a des citronniers aujourd'hui, mais y'a pas de l'autre arbre qu'on connais pas parce qu'il s'est fait complètement mangé parce qu'il avait pas d'épines. Darwin ait son âme. Ou leur âmes, j'suis pas sur.
Mais bon, comme dans tout, y'a deux cotés à chaque médaille, et là son mécanisme de défense éloigne aussi le gentil horticulteur en herbes qui tente de venir à son secours. J'ai pas nécessairement plus de patience que les autres, et j'suis ingénieur, pas plantérinaire ou docteur végétalien. Tu veux pas que je t'approche? Ok. Good enough. On va faire ce qu'on peut avec ce qu'on a. J'ai coupé plus de branches que j'aurais voulu, je l'ai canardé pas mal, mais il va survivre. Je lui ai juste mené la vie plus difficile qu'aurait été nécessaire s'il aurait pas tant résisté.
En bout de ligne, je l'ai sauvé. Il aimait surement pas être parasité, et il à probablement pas aimé mon intervention, mais il est vivant, il perds plus ses feuilles et il à recommencé à pousser. Avec un peu de recul, il doit me remercier.
Je pense qu'après avoir développé des mécanismes de défense, et après avoir maitrisé l'art de s'en servir, la prochaine étape c'est d'apprendre à bien discerner quand s'en servir. Et surtout, quand ne pas s'en servir. Pour se simplifier la vie à soi-même, et du même coup simplifier la vie de tous ceux qui nous entourent.
Bonne semaine,
Yogi gris
Sunday, November 30, 2014
91 d'Octane
C'est quoi l'octane? Vu l'impact que ça peut avoir sur notre porte-monnaie c'est pertinent de se poser la question. L'octane c'est la résistance à l'explosion. Plus le niveau d'octane est élevé, moins le mélange gaz-essence risque de causer une explosion précoce. Parce qu'on moteur à essence, c'est pas un moteur à explosion, c'est un moteur à combustion.
Quels sont les facteurs aggravants qui peuvent causer une explosion précoce? La température et la pression. Deux caractéristiques d'un moteur "sport". Plus le régime est élevé, moins l'énergie thermique à de temps pour se dissiper avant la prochaine combustion. Et plus on compresse le mélange pour en extraire de l'énergie, plus on à de chances de dépasser sa résistance. S'il explose, ce qui se produit dans une phase de compression, toute l'énergie libérée va à l'encontre du mouvent qu'on entretien. Le moteur travaille activement, et dangereusement, à nous ralentir. On veut pas ça.
Le manufacturier à conçu son moteur pour fonctionner dans une certaine plage de paramètres, un compromis entre performance, fiabilité et économie (de fabrication et d'utilisation). Si votre moteur fonctionne au gaz ordinaire, payer plus pour du superduper va rien apporter de plus. Ça vas vous alléger le porte-feuille, sans plus. Le nourrir avec un carburant inférieur, par contre, à des effets totalement néfastes. Vous bousiller les performances à court terme, et vous détruire le moteur à long terme.
Mon manufacturier à moi, il est plus difficile à cerner. Mes parents, certes, on eu leur mot à dire. Mais il ont été assez sérieusement corrompus par les vagues incessantes de brainwashing commercial auxquelles on est tous exposés. On sais comment se faire exploiter par tous un chacun. Facile, clair et évident. C'est écrit, c'est sur les ondes, sur le réseau, sur nos vêtements, dans nos cuisines, partout. Difficile de passer plus de quelques seconds sans être exposé à la pression d'exploitation commerciale.
Ce à quoi j'accorde plus de poids, c'est le passé. Notre passé collectif. Si on à évolué à partir de rien, en synergie avec les plantes et animaux qui nous entourent, ça doit pas être trop mal pour nous. Je dis pas que tous les choix sont égaux, je préfère moi-même me nourrir de plantes que de cadavres d'animaux qui ont habituellement souffert d'une existence où ils étaient exploités, à peine vivants, pour les mener à la mort et à notre assiette. Si on accorde de l'importance au karma, se construire à partir de restants de souffrance, d'abus et de torture ne semble pas idéal.
Je pense qu'on à une relation plus synergique avec les plantes. On les sèmes, on les nourris, peut-être qu'on les intoxiques de produits de toutes sortes ou peut-être pas, dépendamment du fermier, et on les cueillent à maturité pour les offrir à une espère qui va idéalement faire honneur à leur existence en les intégrant à son propre corps, à sa propre existence.
C'est pas juste ce qu'on mange, quoi que s'en soit une partie majeure. C'est aussi ce qu'on écoute, à la radio, à la télévision, au bureau, au resto et à l'épicerie. Ce qu'on voit à la TV, dans le journal, dans les livres, sur internet et sur la multitude d’innombrable publicités que l'on voit partout, tout le temps. Ce que l'on sent aussi. L'odeur d'un bon café? L'odeur de gras ou de sucre proche du resto ou du junk food joint? Le gout de ce qu'on à choisi de manger, la texture de ce qui nous entoure.
On à pas tendance à le réaliser consciemment, parce que nos journées sont souvent tellement semblables qu'on à pas d'emprise pour en voir les caractéristiques, mais on se bâtit à chaque instant à partir de notre environnement. On dit qu'on est ce qu'on mange. Qu'on est un mixte des cinq personnes de qui on est le plus près. On est notre religion et notre philosophie. On est nos intérêts et nos loisirs.
C'est peut-être difficile d'avoir la première étincelle, celle qui nous fait voir les choses d'un œil neuf et vierge, mais c'est nécessaire pour ré-évaluer de quoi on se bâtit à chaque jour, à chaque instant, à chaque seconde. Je crois que le jeux en vaut la chandelle.
Et pas juste pour le budget, pas juste pour la santé ou pour notre bonheur. Parce que notre vie, c'est la notre. Pas celle de la mégacorporation qui veut le fruit de notre labeur, du vendeur qui veut son voyage dans le sud ou de l'agent d'immeuble qui veut la voiture de l'année. Pas celle des actionnaires qui sont aveugles à l'ensemble de la compagnie et qui en perçoivent habituellement juste un nombre suivi d'un signe de dollars. Et pas celles de tout le monde qui suivent ce qu'on leur dit de faire.
Pour soi. Pour moi, pour toi, pour vous. Personnellement et intimement. Je peux pas dire pourquoi est-ce que je suis en vie, mais c'est ni pour McDo, ni pour mon église, ni pour Nikes, ni pour mes voisins. Pas pour ma famille non plus, quoi qu'ils en soit une partie centrale. Un peu pour mes enfants d'une certaine manière, et un peu peut-être pour ma communauté. Mais je crois que la vie c'est avant tout quelque chose d'individuel. Et que la chose la plus importante, de beaucoup, c'est de se trouver et de suivre sa voie. Celle qui viens du fond de notre être, qu'on peut sentir quand on médite et qu'on fait du yoga.
Je crois que le but de la vie c'est, en faisant abstraction de toute la pollution qui nous entoure, de se toucher, de se connecter et de se laisser cours. De se sentir et de se vivre. C'est à faire individuellement, mais pas égoïstement. Partager, et se partager, c'est inné. Se retrouver, s'ouvrir, et se laisser vivre avec notre entourage. Le bonheur qui en ressort est contagieux.
Je retourne méditer; au plaisir de vous repartager un peu de ma vie
Billy
Sunday, November 23, 2014
Escapade mathématique
Parce que ce qu'on utilise c'est l'autre logique, la logique binaire ou algèbre de Boole. Probablement pour des raisons plus pratiques que mathématiques. On peut clairement faire des trucs avec ça, d'exprimer "c'est dangereux ou pas dangereux" à faire des CPUs et un réseau planétaire. C'est clair, ça fonctionne, on fait des choses concrètes avec ça.
Mais c'est une logique qui est enracinée dans un monde matérialiste. Où les choses sont séparées en petites cases et comparées. Case "chien", case "gros", case "y'a l'air pas content"... tout ça c'est vrai, on conclut qu'on est au mauvais endroit au mauvais moment et qu'on va devoir faire quelque chose pour remédier à la situation. Une des case est fausse, on oublie ça. On reviens à la routine. Et on explique le processus aux enfants, pour qu'ils fassent pareil.
Pourtant, on commence pas notre vie comme ça... On commence en apprenant à grader nos signaux. C'est pas une lumière, c'est toute une toile remplie de couleurs et d’intensités différentes. Et c'est pas un son, c'est plein de fréquences et d’intensités différentes. Plein d'odeurs différentes, en proportions différentes. On a des réactions innées différentes, et la grosse machine pour reprogrammer ça et en faire ce qu'on veut. Et on est pas en j'ai faim ou j'ai pas faim, on peut être à tous les points du spectre entre les deux extrêmes. Plus ou moins fatigué, plus proche de la balle, juste assez chaud. Et c'est avec tout ça, tout pas ON ou OFF mais tout en différents degrés d'intensité et d'importance, qu'on prends nos décisions. Qu'on bouge nos membres, qu'on goute et qu'on s'exprime.
Puis on apprends la logique; C'est vrai ou faux. Oui ou Non. Et pas un peu ou beaucoup, pas négociable, juste 0 ou 1. Pis ça nous donne une manière de penser. En vrai ou faux. On à appris ça et on s'en sert. Avec l'habitude, c'est la seule manière de penser. C'est drôle comment il faut s'oublier pour penser comme ça. Est-ce que tu m'aime ou tu m'aime pas? Dieux, est-ce qu'il existe? La réponse c'est oui ou non, right? Ramenons ça en logique floue. A priori, je sais pas. Mais j'ai des sources d'information. Commençons par maman, qui m'a peut-être dit que oui. Et son input, il vaut cher! Au début il valait infiniment cher. Ça à diminué avec le temps, mais ça à commencé la. Résultat à date: Oui. 100%. Puis papa, qui m'a peut-être pas dit clairement mais qui m'a fait sentir que non; son input vaut moins que maman, mais quand même pas mal. Un peu d'indécision. A la petite école, menée par des sœurs! Renforcement positif, le oui garde sa majorité. Puis le cégep et l’université, les maths et la pensée critique. Humm... on accorde pas mal d'importance à ça, et ça balance du côté non; on rencontre des gents ouverts, on touche à la philosophie. Éventuellement, on à changé de bords. Le père barbu invisible, omniprésent et omnipotent perds son trône. On change d'environnement, on change les inputs, on change la pertinence de chacun, et on s'adapte en fonction du mixte.
Mais avec la pratique, abracadabra-Logique! Vrai ou Faux. 1 ou 0. J'ai-tu appris qu'il existait ou qu'il existait pas? Ben il existe ou il existe pas. Pis essaie-pas de me faire changer de bords, parce que si je donne du terrain, si j'accepte des idées ou que je fais des compromis, ben j'vais être un 0. Pis la j'suis un 1. Fak m'a dire ce qu'il faut pour me justifier, me rassurer et me renforcer.
Sans ça, quand on rencontre des étranges, mettons un musulman ou un bouddhiste, ben on peut se demander "comment est-ce que tu vois ça, toi, la vie?" C'est quoi qui est important pour toi? Qu'est-ce qui te fais peur? Qu'est-ce qui te rends heureux? Pis au lieu de menacer notre vérité, ça nous donne plein de nouveaux inputs pour se faire une idée. Pour s'inspirer et se construire.
On devrais enseigner ça aux enfants, avant de leur dire de mettre des 1s et des 0s sur tout. Et puis le garder dans le curriculum, pour que ce soit valorisé et qu'on s'en serve. J'suis sur que pas mal d'affaires seraient plus facile et agréables après ça!
Assez chaleureusement votre,
Billy
Sunday, November 16, 2014
Se tromper
Si on veut vraiment pas faire d'erreur, pour sauver notre orgueil et encourager notre égo, on peut trouver des moyens de se justifier. Et pas juste devant les autres, devant le juge qui nous juge de l'intérieur. Mais ça viens de où ça? Depuis quand est-ce que de pas avoir raison, ou de pas réussir, c'est punissable? Et pourquoi? Qu'est-ce que ça apporte?
Bon, des fois ça peut faire mal. On peut se péter un high side, se casser une clavicule pis se faire des bleus partout. C'est vrai que ça peut arriver. En général faut pousser égal et prendre des bouchées à son rythme. Y'a toujours une différence entre faire un pas en avant et sauter dans le vide. On peut en général trouver notre rythme si on se laisse pas arrêter par les obstacles qui se présentent.
Des fois on se trompe. Et on a deux manières de prendre ça. Du côté du blâme et de l'égo, c'est pas notre faute. L'asphalte était glissante, il faisait froids, y'avait du sable, un trou ou un yéti. De l'autre côté c'est comme un rayon de lumière. Un brin de vérité qu'on viens de découvrir, qui viens nous éclairer et dissiper un peu d'ignorance ou d'incompréhension. C'est le moment d'ouvrir les yeux et de dire merci. Sans cette erreur la, je saurais toujours pas.
Et peut-être que ça fait mal ou que ça coute cher. L'école, ça se paye, malheureusement. En fait c'est plus les leçons forcées qui coutent cher... Lire un livre ça apprends d'une manière relativement économique. Penser qu'on peut arrêter la moto avec le frein arrière c'est quelque chose qu'on veut corriger le plus tôt possible, avant que les conséquences soient vraiment graves.
Allons passer quelques lignes dans un cours de physique; un des premiers phénomène qui se produit lorsqu'on freine, c'est un transfert de poids vers l'avant. La masse voulant continuer vers l'avant et les freins, via la gomme des pneus, imposant une friction avec le sol, il se produit comme un roulement. La suspension avant est compressée, ce qui abaisse l'avant de la moto, et le poids sur la roue arrière étant moindre la suspension arrière prends de l'expansion et élève l'arrière. Et si on continue, ce qu'on voit assez fréquemment avec des motos sports, la roue arrière quitte le sol et monte jusqu'à ce qu'on relâche le frein ou qu'on fasse contact avec la route, une moto sur le dos.
Avec une grosse moto, un custom ou quelque chose comme un Gold Wing, il y a pas mal de poids sur la roue arrière et le frein peut être sérieusement utilisé. Plus la moto est "sport" et plus le transfert de poids est rapide et évident. Quand la roue touche plus par terre, le frein est pas tellement utile. Et même quand la roue à de l'emprise sur le sol, moins de force aide le contact et plus le frein à de chance de barrer la roue. Une roue arrêtée qui glisse offre environ 60% de la friction que le frein peut appliquer si la roue est maintenue en mouvement par son contact avec le sol. C'est pas à notre avantage, et quoique ce soit amusant ça aide pas trop la stabilité.
Donc quand ça arrive, quand on réalise qu'on s'est trompé, quand on voit la lumière, le mieux c'est peut-être de l’accueillir avec gratitude et un esprit ouvert. De se sentir heureux d'être grandi par l'expérience. De remercier les circonstances et de mettre la leçon dans notre bagage. Et de continuer notre chemin jusqu'à la prochaine leçon :)
Auf wiedersehen
Sunday, November 9, 2014
Voir
Mais quand on y pense, on voit vraiment pas grand chose. Quelque mètres en avant, quand on avance bien. On voit un peu plus large quand on roule moins vite. On appelle ça l'effet tunnel. Plus on va vite, plus le point central de notre champ visuel rapetisse. Et c'est bien logique, parce que si ce qui est à coté de nous est important quand on est dans les pits, ce qui passe à coté de nous quand on roule à 300 c'est moyennement éphémère. Pas mal même. Mais ce qui arrive full-speed ahead, ça par exemple c'est important. On veut que ça soit de la route. De préférence, en tout cas. Pour les jours ou on veut que ça soit un mur, vaut mieux en parler. Et c'est fou le nombre de personnes intéressées à écouter, plus qu'on peut croire...
Mais normalement on voit un p'tit spot en avant. Si on est à coté de quelqu'un d'autre qui va à la même vitesse, on le voit bien. Tout près de nous, et c'est réciproque... il nous voit aussi parce qu'on va dans la même direction, a peu près à la même vitesse. Et soit on veut juste jouer ensemble, dans un bon trackday, ou soit on veut se battre pour les centimètres de pavé qui nous attendent.
Mais très souvent, on roule seul. Après avoir dépasse un peloton, on est seul. Si on s'est fait dépassé par un gars plus vite on risque de se retrouver seul. Et dans ces cas la, on voit rien autour. On voit juste le spot, en avant, ou on va aller. Parce que veut veut pas, on va ou on regarde.
C'est important de regarder où on va, et si on le fait pas ça tourne généralement vraiment pas bien assez vite. Comme diraient les anglais, "Not looking ahead is a bad thing".
Mais tout de même, le vide qu'on se crée à ces moments la est pas quelque chose qu'on veut garder. On veut savoir qui nous entoure. On veut savoir où est-ce qu'on roule. Est-ce qu'il fait beau? Est-ce qu'on partage la route, ou est-ce qu'on est solo? Ou est-ce qu'on est agressif pour notre position, pour les millisecondes qui sont en jeux? C'est une game importante la course, et c'est sur qu'elle vaut la peine d'être jouée. Aucun doute la dessus. Mais c'est pas juste ce qui se passe sur l'asphalte, c'est c'qui se passe dans les pits, à 5km/h et à l'arrêt aussi. Quand on se serre la main, parce qu'on s'excuse ou qu'on se félicite... et quand on échange nos idées.
Quand on prends le temps de respirer et de se reposer aussi. Quand on prends une bonne bouchée pour nous redonner du pep, et qu'on la savoure avec toute l'énergie qu'on aurait à garder le cap sur la piste. Cette intensité là, à laquelle je réfère parfois en lux papillon (lux conscience c'est unité métrique), est disponibles pour regarder les motos autours, et le gazon et le ciel. Pour sentir le gaz de course et l'air des champs voisins. Pour entendre les moteurs et les gars qui roulent et ceux qui racontent comment ils ont failli planter dans la 7 et comment il à dépassé le fatiguant qui à pas de ligne pis qui est toujours dans nos jambes...
C'est important tout ça, et mes deux dangers sont de rester sur le bike trop longtemps, et de prendre tout ça pour acquis et de gaspiller mes lux quand je ralenti. Et l'attention c'est une faculté qui se développe et qui s'atrophie. J'adore méditer même si j'y manque souvent; je vois ça comme une hygiène mentale, mais aussi comme un exercice d'attention et de concentration. C'est fou c'que ça m'aide à augmenter mes lux. A gouter ma vie et à m'orienter. A défausser mon objectif, mon but, le petit spot que j'vois en avant, et à prendre le présent. Dans tous mes sens. Avant de revenir sur ma fusée, avec un bon sens d'orientation et une idée plus claire de mon environnement. J'aime vraiment ça.
Les pits c'est aussi les vacances, les escapades. Et les jeux, qui nous changent le contexte et qui nous font poursuivre un autre but. Et les niaiseries qu'on fait sans raison. Surtout les niaiseries en fait. Si vous avez jamais fait pouffer de rire un parfait étranger vous savez pas ce que vous manquez. Et utilisez vos lux pour surprendre les gens qui vous entourent et les réveiller! Les lux conscience c'est quelque-chose qui se partage! Juste à les utiliser, à les laisser sortir sans trop de gêne et d'inhibition, et tout ceux que vous allez illuminer vont s'est sentir réveillé et vous en remercier.
On développe l’intensité et la perception nécessaire pour naviguer le circuit à des vitesse incroyables et inhumaines, on prends des pauses et on applique notre intensité à notre environnement présent. Win-win.
Bonne semaine!
Sunday, November 2, 2014
Now
I've had that mindset often. It come in like a creeping obsession. Takes hold of me, of my mind and my thoughts. I. Have. To. And I don't. Because the harder I try, the less I do. The more I push, the more mistakes I do. It's been funny once, when I went carting with a friend who was faster than me. He was a good driver. I'd still have kicked his ass, of course, but he was also lighter. Anyway, after he passed me, I got dead set on catching up. And I started hitting every guardrail across the track, pushing harder to go faster. And the more I did, the more I threw and bumped myself around, the more ground I lost. Bruised hips and slapped ego at the end of the day.
On track that mindset sticks, and while intoxicated with it, our performance degrades. The easy things get hard, and the hard ones get harder. Nothing goes smooth anymore. Everything turns into a struggle. Those turns that were mastered, taken sharp on the racing line, apexed perfectly and exited beautifully, they turn into labor. The machine that flew across, balancing from side to side like on it's own volition now resist it's master. That communion through soft rubber turns into miscommunication and misunderstanding. The day's getting dark.
There is one way out. It seems counter-intuitive, but it's the only thing that works. Forget it.
I may have gotten badly out of the line and completely blown a turn to find myself entering the all important front straight, the one where time is gained by entering it well or lost by blowing the previous turn. No amount of regret will give me speed. No amount of anger will make me faster. Willing it to be otherwise will not give me a single millisecond back. Deciding to make it otherwise won't. There is only one thing that will make the next second, the next straight and the next turns right, and it's dealing with the present situation to the best of my ability. I'm not on the racing line, so there's no use thinking about it. But the target's still ahead. I can completely ignore what just happened and ride with all my might. But to do that I have to let go of the past.
This is usually referred to as forgiving. To forgive is to let go. To let go of all emotional attachment that would justify poisoning your riding. It can be hard, especially at first. Because forgiving is not innate, it's a learned skill. We seem to be born with a wish to punish ourselves. Or, if I can venture a psychological diagnosis from the height of my computer science degree, we're taught to punish ourselves from a very young age by our well-intentioned parents. We had to feel bad from breaking that window, right? We had to learn the consequences of our action, right? To become good obedient little people by obeying all the rules we learned existed after breaking them? Who's the madman who told people that their vulnerable learning children, their beloved flesh, fruit of their love, had to be punished to be molded to society?
So for everything that happens, I think that the best I can do is to accept and forgive. It's Eckart Tolle who said that to be well you had to forgive the past. And then start forgiving the present, and forgive every moment as it happens. You have my benediction to swear or yell to let it through. Let those emotions through and they'll let you through. And don't forget the same for the fun things! Feel that pleasure, for it too will pass. And look forward, giving life your full devoted attention. Not wasting a single Lux of consciousness. Not letting any thought drag you back. Not accepting any hindering state of mind. Keeping yourself free and your mind new to the present moment. Looking at that next corner and letting your machine shine all the way through.
There is one person that you should love with devotion, that you should love uncompromisingly, and it's yourself. And that means, amongst other things, not hurting yourself. You will learn from your mistakes just as well if you don't torture yourself over them. Actually, you will learn a lot better from them through acceptance. And you know that forgiving someone else is not about them right? Forgiveness is a personal thing. By forgiving you, I allow myself to let go of the pain. You were a justification to my personal torture, and I stop using you that way.
So no matter my last lap time, good or bad, only the current lap count. Only the current moment. It's all forward from now.
Love
Sunday, October 26, 2014
Downshift
Sunday, October 19, 2014
Ligne de course
Sunday, October 12, 2014
Comfort braking
But it's for nothing. The brakes still work every time. And it was too late to test them anyway. The curve was right, the speed was right, everything was good, so why that reflex to hit the brakes?
That robs us of speed, it robs us of concentration and fluidity. And in extreme situations it can be dangerous. On a first track day of the year, when I was all cocky from last year exploits but still in slumber from the winter motorcycle starvation, I went all the way through Mirabel's front stretch and hit the brake to get my comfort right. Only the guy behind me, apparently in less of a slumber and less inclined to give his inner kid that over braking to make it feel better, rammed into me. We didn't crash, and the other rider didn't apologize for ramming into my left leg to get me out of his way. We both knew that in the fast group, there's no place for taking it cozy and smelling flowers on the way. It's for riding, riding hard, and getting your fix all the way through. I licked my wound and moved on down to a slower group, subtly encourage to do so by the witnesses and those who heard that racer's story of how that guy just braked in front of him for no reason. At least for the time I'd need to shed the weight of my hibernation and enter in communion with my machine again.
Sometimes, I feel like I put on the brakes for nothing. Life offering something new or unexpected, something unplanned for. Life goes on, whether I resist it or not. And the harder I resist, the harder it gets. Are people out to get me? Is life too dangerous to let if flow through full speed? Why do I sometimes prevent myself from doing those thing I want to do? What's that part of me that put on the brakes, just in case? What's the worst that can happen anyway? What's the best that can happen? The answer to both of those question is life. In all it's unrestrained fullness. We carry all those learned reflexes around like a life jacket. Like it'll keep us alive and well, keep our head out of the water. But the truth is, that jacket is often what's sinking us down.
That reflex to brake from life may the only thing that keeps us from growing into our true potential and helping make the world a better place for ourselves and those around us. It's not an easy habit to let go of, but it's definitely worth giving it a shot. Enlightenment may be just around the corner, and no matter where we consider ourselves to be, if on that path at all, every small step into letting go brings us one step closer to that more fulfilling life. To that life where everything is all right, even when going through obstacles that may seem insurmountable. For every time you're tested, every single time you ease off resistance you've made another step. And you know it, you can feel it inside. Like a job well done. Like having a better functioning and more efficient machine. Having gotten rid of that gunk in the carburetors, or that cruft under the mouse that makes it stick down instead of floating smoothly over the desk. Having succeeded in living another moment without inhibition, and probably of having shared that moment with someone. Having shown a little light their way. Maybe having shared a smile with them, which is more than money can do.
Full Speed Ahead Captain!
Sunday, October 5, 2014
Grounding
Riding on a bike, your body should hold on using five points of contact. The ass on the seat and the feet on the pegs are the obvious ones. The common error is to use the hands on the handles. It seems like the obvious way to go, right? But it's best to tighten the knees on each side of the tank and open the hands. Best doesn't do it justice. It's very important, even critical.
Let's get one thing straight. As strange as it may seem, the bike wants to go straight. It may be the engineered-in suspension's rake and trail, it may be the wheels' gyroscopic force, it may be the bike's will or it may be god's will. Whatever it is. Even on one wheel, the thing feels like a train. And at high speed, it handles like one. That's on a sports bike; and since having a chopper take a turn at low speed take about a meal's worth of energy, I won't try having one change direction at high speed.
My first memory of letting a bike do it's think is from a summer vacation rental scooter. I was riding and a friend was sitting behind. Not that I had any experience riding one before that day, we probably either randomly drew riders and backseats at the rental place or went with self-confidence. So whatever happened, I'm figuring out this thing with a guy sitting behind who's as clueless about it all as I am. Everything's going smoothly until the road ends and we drop on sand. Like there's just no asphalt for a little while, just sand. Not a hard surface, more like a beach, with your feet sinking in the hot surface. So our scooter, going at a not-really-spectacular speed anyway, start plowing through. Here's what happens then, in case you've never experienced it before. The bike comes alive. Like it doesn't want to go down, or it just figured out you were too dumb to make it go straight and it had to take control back, or some daemon from hell just possessed it to perform some violent ritual. However you want to see it, the handlebar starts shaking, following it's own rhythm. A much faster rhythm that you'd rhyme to. So you become a powerless witness to the bike riding itself in a wild way. But you know what? It goes straight. As incredibly mad as it may sound, that Parkinson machine plows through in a straight line. Asphalt eventually appears under the wheels and the daemon disappear and the bike, autopilot disabled, just hands control back to you.
But that's not what happened that day; at least not right away. Back to the point where the machine's going wild under my hands. Luckily, my young brain of the time gets the sensory feedback from my arms signaling they'd been taken hostage by a brick-filled washing machine on an uneven floor, and from my eyes, saying everything was cool as we were traveling in a smooth straight line under a beautiful summer evening sky. So my thinking organ figured out that it was best to keep calm, not negotiate ransom for the arms and just go on.
Not so lucky was my riding buddy, who had different information to go on. Lacking some of the feedback I was privy to, he relied on two pieces of visual feedback: the sand pit we were digging into, and the wild movements of my arms following the handlebar's erratic dance. Just then his savior side surfaced, born to save us from a most depressing fate, destined to help me steer the thing. If the guy in front of you can't steer the bike, you'd better grab his arms and use him as a puppet to steer it right? So he grabbed my arms to help me, keeping them as still as he possibly can.
Who's unhappy now? Yeah, the bike. Don't try to visualize it. And I can't think of a good metaphor either. Anyway, we got through to the asphalt on the other side of the pit. We explained ourselves and nobody choked anybody to death.
So let's get back to the point; holding on the bike with our knees. With the knees holding us tightly coupled to the bike, we get very clear sensation from the suspension and from the road. And with the hands lightly resting on the handles, we apply light and deliberate pressure. The other way around, the seat padding and our shoe's soles do their best to limit the feedback we get, and by grabbing the bars we resist the natural way of the bike. Which gets the bike less stable, which gets you stressed and tensed. Rinse and repeat.
Slack the grip on the handlebars. Relax a bit. More than that actually, relax a lot, relax inside-out. Open your hands and use the controls with a gentle and sensible touch. Listening to the feedback as much, and preferable more, than you put strength to impose your will. Always be ready to do something else, should the front wheel react to an unforeseen event. Or if the rear one begins to slip and slide. Or when the front end is high enough to be comfortably balanced. For the record, I haven`t found the balance point where the bike's in perfect equilibrium and rides on it's rear end forever. But I haven't given up, and with all that commute time... :-P
Holding tight down low frees up the upper part. Less death-grab on the future, less head control, less pushing and pulling, less fighting. More letting things be and accepting what is. A smoother, more enjoyable ride. And the fun of doing things without straining and fighting, by just enjoying it and letting it be.
If you're not already doing your best to ground yourself and free your mind, start doing it. If you are, already doing it, do more of it. You're welcome.
Yours truly,
the racebike philosopher
Wednesday, October 1, 2014
Sneeze!
While this fun anecdote is rare, getting fogged-up and loosing sight of the goal is quite frequent. At least for me, and other people who use their thinking brain a lot. That cloud of thoughts cuts our sight like a knife. And then we're on autopilot while said thoughts play their play. Autopilot programmed through childhood, when everything was so totally different than it is now. Those thoughts are playing just for us, only they're not helping. Like, not helping at all. Because while in our thoughts we don't see ahead and have very little attention for our environment. For the road ahead, the cars around and the ditches and the wives and the bosses and the kids and life and joy. Accidents make for great anecdotes but they're not actually fun. Better be avoided if you ask me. They can still make pretty interesting anecdotes then. Like that time I was on the highway and took an exit ramp right and nothing happened, as I described in glorious details in my 1st post. Didn't have to die to get it published! And the way to do that is to keep our eyes on the road ahead with a visor as free of fog and road grime as possible. Maybe wash that helmet in the morning, a little meditation never hurts. Evening polish is great too, meditation is always easier and more pleasurable at the end of the day. Don't hold back to doing what it takes to have and keep a clear, unobstructed sight.
That was a quickie. Not as good as a long intercourse, but satisfying nonetheless :p
Sunday, September 28, 2014
Looking through
4. Ride your own ride
Wednesday, September 24, 2014
Pas de moto aujourd'hui
Mais d'autres fois ça fonctionne pas comme ça. J'ai beau tirer plus, il monte pas plus. Il descend pas non plus. Il va a nulle part, y'est juste jammé la. Pis c'est facile de pogner les nerfs après la patante. J'vais pas vous faire part des adjectifs religieux que mon enfance m'a conduit à utiliser dans ces moments la. A chacun sa manière de dire "J'chu pas content" pis "j'ménarve la".
Des fois, ce qu'il faut faire c'est d'aller délicatement et d'orienter la tite corde juste de la bonne manière. Rien de virile, rien d'impressionnant. Pas vraiment d'effort ou de travail non plus. Juste mettre notre petit grin de sel à la bonne place. Puis attendre. Le store descend par lui même. Pas d'effort, pas de travail, ça va tout seul.
Et des fois le temps s'en mêle, cette construction de notre esprit qui nous dit qu'hiers ou demain ça et pas ça. Et on sait plus quoi faire avec la tite corde. Tirer ou pousser? De quel coté, dans quel angle? Pourquoi c'est pas comme on veut? Pourquoi ça marche pas? J'ai jamais vu ça ces stores la moi! Argh!
Grand respire, on joue un peu avec la corde, on trouve le spot, et on s'applique en toute patience et délicatesse pour effectuer nos résultats. Puis on peut sourire, fiers de notre coup. On à appris et on à réussi. On peut maintenant baisser nos culottes pour faire notre petit besoin en privé. Ainsi va la vie.
Bonne semaine!
Sunday, September 21, 2014
Commuting
Thinking that you have to suffer, and going on living a miserable life, is the worst sacrilege that you can do to yourself. To waste that living experience in all it's richness and treasures, or to postpone it till you won't appreciate any of it anyway and just go by memory and nostalgia...
Commuting is a part of life for many of us. I'd rather not, but until most corporations and institutions switch from a presence sit-at-your-desk-9-to-5-no-matter-what to result oriented contracts, that will still be. Commuting is a non-negligible part of our life. And let's face it, it can be tenuous and stressful. Gees, lady, mind moving a bit faster please? Oh, right, you had to hurry in to lock that intersection even though you can't make it through, thanks. Construction! Hallelujah! Cops, of course, hidden behind that new speed limit post and cashing in full speed from all the unsuspecting victims.
Morning coffee |
Oh, if it can be any consolation, read this: I once blew a stop before seeing that cop waiting for me just a bit further down. Got a ticket all right. And contested it, I've been pretty good at that, not avoiding tickets altogether, this I pretty much sucks at, but convincing a judge that poor victim me was doing it's very lawfully, socially and mechanically best and that any unfortunate turn of event stretching the boundaries of the legal codes would be a very unfortunate and completely random thing out of my control. So I explain the situation in a kind and colorful monologue, during which I mention that said stop sign is an aberration since it's pretty much between two one-way streets in a safe spot. I had a very satisfying victory for which I thanked the judge and went my merry way with wallet intact. To my great amazement and proudness, that stop sign have since been removed. I, myself, through expressing my view of the place, started something which momentum had that annoying aberration removed. Yay
3. Enjoy yourself, always
The time we spend commuting is part of our life. Of that precious experience we want to taste and savor every last drop of. You can be in a train and having an easier time or you can be stuck in rush hour traffic surrounded by people who's pressure is rising to the top. They may express that in ways less than kind towards you. On bike, some people can share their aggression in ways that can end up hurting or killing us. Nothing personal, I'm frustrated and feel that you should suffer too. At least as much as I do. Preferably more, that way I'll feel better about myself.
Or you may be one of the happy few who ride their bicycle on a gorgeous bike path each morning, taking in the weather and sights and smells and meeting smiling people. Or maybe you don't but you should. I ride my motorbike to work, rain or shine, day and night, because it's much more fun than it's larger cousins the cars and SUV. Not to mention cheaper on gas, easier to untangle in jams and construction sites and free to park anywhere. Everywhere. Free parking, gas economy, and fun. Ok, you can tell your parents that it's my fault you got a bike. Blame accepted.
Now we're getting somewhere |
No matter how you get to anywhere it is that you go, remember that it's part of life. It's precious life moments you will not get a refund for. Or a tax break when you reach heaven or nirvana or the void. Any moment spent in anger or unease is a moment lost to pleasure and fulfillment. And arrived at destination, say after 45 minutes of stress and anger, you're not in your best moods. Have a coffee and check the paper a little, to let the steam blow? Have a beer a vedge some to forget it just happened? Again. Like it does every day.
One thing I once did in my pre-two-wheeler time was play CDs to learn a new language in the car. I'd be stopped on Decarie for 20 minutes and not care; location was irrelevant, I was doing something rewarding and fun. I also love audiobooks and talks. Like TED talks, that make me discover fun things, or philosophical talks that help me put things in perspective and enjoy myself more. Whatever you do, by all means, please don't settle to letting your commute become an unpleasant experience. Your workdays and evenings will be brighter, you'll have more energy, not to mention more fun!
So next time someone cuts you off, or give you a finger because you changed line and ended up in front of them, know that they have frustration to vent and that you don't have to accept it. Respectfully decline their offer and go on your unaffected way. A train stopping you? Construction? An accident? A baby seal being clubbed in the middle of the road? Ok, maybe not that last thing. Whatever, smooth or not, find your peace and if you can, do something fun, or something useful that'll save you time for later when you're not strapped in a moving mass of metal surrounded by tense people in their own cages of hard steel and frustration. Have a pleasant commute.
That's the spirit! |
And for fuck's sake, get that class 6 on your license and get yourself an efficient and pleasurable mean of transportation. Otherwise, remember to smile to bikers who have that freedom and pleasure. Yes, smile to that loud asshole that acts like he own the road too, he's got his own tensions to deal with. And please, when you start riding you bike, don't put the high lights on for "safety". It just annoys everyone and doesn't make you safer. Respect how the lighting system is designed to be operated, and operate it that way. Everyone, especially me and my sensible eyes, will thank you for it.
Have an enjoyable week!
Wednesday, September 17, 2014
Just stupid fun
Those friends blazing their light and sound show can be really exciting if you approach them the right way. For the record I've never done or heard of any such thing. I am purely writing fiction for fun and profit. End of legal statement. Back to the program.
So no philosophical insight today. No Zen followup. Just a quickie for the fun of it. Or maybe it actually is a truer Zen experience because of it.
Have a great day!
Love
Sunday, September 14, 2014
En francais SVP
J'ai pris plusieurs cours de pilotage sportif. Pour ne pas dire des cours de course moto. Y'a de bonnes école au Québec et en Ontario, et je recommande l'expérience à tous les nouveaux motards. Et à tous les vieux motards aussi. Si vous avez une bête américaine dont l'attrait principal est loin d'être sportif, vous pouvez louer une machine de guerre pour l'occasion. Si vous vous déplacez avec un véhicule plus polyvalent, vous être bienvenu de l'utiliser sur circuit. Pas besoin d'avoir la monture de Valentino Rossi pour s'éduquer...
Et quoiqu'on puisse penser d'aller rouler sur une piste de course, l'apprentissage qu'on y fait est loin d'être utile uniquement pour courser. Après avoir obtenu son permis, on à appris où sont les freins et que veulent dire les pancartes rouges marquées "STOP". Et celles avec des chiffres, comme "Limit 100", mais ça ça s'oublie vite et la plupart d'entre nous n'y comprennent plus rien...
Les cours de pilotages nous permettent d'apprendre et d'assimiler le fonctionnement de la machine, et par conséquent comment bien l'épouser pour développer une relation saine, sécuritaire, amusante et performante. Comment comprendre ce qu'elle nous communique et comment la guider efficacement et sans friction. Comment développer une synergie homme-machine pure, libre d’incompréhensions et des difficultés que ça génère.
Il semble que parfois, et même malheureusement souvent, on à l'impression d'avoir compris et de maitriser notre art, notre boulot ou notre vie. Et c'est souvent malheureux, parce que comme le dit le proverbe, on à compris quelque chose quand on cesse de considérer les données extérieures et qu'on se fie à nos données intérieures. A notre modèle mental plutôt qu'à ce qui est devant nos yeux. On peut ignorer la réalité parce qu'on à la connaissance. Et on le fait tous, plus ou moins, dans plusieurs domaines de nos vies. La vie est difficile et pénible quand elle diverge de notre modèle, non? Pas que l'on veuille résister, mais on sait déjà, et on à raison, bien sur, et ce qui se présente devant nos yeux est "mal". C'est pas ce qu'on attends de la vie, c'est pas ce qu'on veut, c'est pas ce qu'on à planifié. On résiste, bien sur, parce qu'on à raison. On à appris, on sait, on à raison. C'est le monde autour qui à tords. Et c'est la que ça se gâte :(
Je recommande donc des cours de pilotage, pour se libérer de nos modèles partiels et défaillants et se permettre une meilleure approche à la machine. Au contact, via notre outil, à la route et à la terre. Ce qui nous facilite ensuite grandement la vie, la rendant plus facile, intuitive, agréable et, dans le contexte, efficace.
Maintenant, la question que je me pose, est d'où viennent ces profs, ces personnes qui savent et peuvent nous partager leur savoir et leur expérience? Et je ne pense pas à celui qui à pris le cours l'an dernier et qui à tout mis en pratique. Mais aux pionniers, ceux qui n'avais pas de cours ni de profs et de livres, et qui ont appris et compris. Je pense que le bon terme pour le processus est "jouer".
Je pense que la caractéristique du jeu est de ne pas suivre une recette toute faite, connue et maitrisée, mais d'affronter l'inconnu, de découvrir, d'assimiler, et d'apprendre par soi même. Les jeunes enfants jouent tout le temps, parce qu'il ne connaissent pas encore la vie. Ils n'ont pas de modèle tout appris leur permettant de se fermer les yeux et de suivre la recette. Tout est neuf, tout est intriguant, tout est à découvrir et à apprendre. Puis, un jour, la chose la plus triste, inhumainement mortelle arrive; ils arrêtent de jouer. Plus ou moins vieux, dans plus ou moins de domaines de leur vie, il arrêtent de jouer. Ils savent. Et, comme par coïncidence, la vie commence à être difficile. Le travail, la vie de couple, l'heure de pointe, la routine mortelle qui mène à la tombe par le chemin tracé par la société.
S'il y a un péché mortel, c'est peut-être celui la: arrêter de jouer. La vie n'est plus un jeu mais un chemin tracé avec tout plein d'obstacles qui ne devraient pas y être. Humm.. perte d'emploi, c'était pas dans les plans ça! Divorce! Non, quoi, pourquoi, pas prévu et pas voulu! Le modèle mental est bon, bien sur, et solide en plus, donc c'est la réalité qui déconne. Et je pense que c'est la que le stress et les bobos embarquent. Tout serait tellement parfait et facile si ça serait pas de la maudite réalité!
Donc je pense souvent aux pionniers qui n'avaient pas de règles, pas de modèle, pas d'instructions et de lois, pas de guides ni de policiers pour les surveiller et s'assurer qu'ils suivent le modèle populaire. Ils étaient comme des enfants. Peut-être bien qu'ils étaient encore des enfants, si non par l'age chronologique au moins par l'état mental neuf et ouvert. Et sans guide et sans modèle, ils se sont lancés et ont exploré et assimilé. Ils ont surement partagés avec les autres esprits ouverts qui les entouraient. Et joué aux prof/étudiant, en alternance, je te partage ce que j'ai compris et tu m'éduque de tes découvertes.
Ils ont vécus, vraiment, et ont plus tard acquis une foule de disciples plus ou moins ouverts à la vie qui ont bénéficié de leurs jeux. Certains pour ajouter leur apprentissage à leurs propres jeux et les rendre plus riches, d'autres malheureusement pour se créer un modèle qu'ils vont solidifier et suivre aveuglément. Je crois fortement à l'apprentissage par les cours et les livres, que je dévore comme du gâteau au chocolat, mais je crois surtout à l'esprit de jeu. L'esprit neuf d'expérimentation.
Quand je joue aux échecs avec mon fils, pas pour gagner mais pour partager du temps de jeu de qualité, j'essaie souvent des stratégies différentes et farfelues. Ce qui est difficile, à priori, parce que je connais le jeux. Je le maitrise raisonnablement bien. Sans connaitre toutes les ouvertures, je sais quels doivent être mes premiers coups. Quels sont les cibles que je dois atteindre. Les points stratégiques à maitriser, les positions à occuper, quels pièces utiliser et quand les utiliser. Quand échanger et quand sacrifier. Donc je fais le contraire, je me permet de jouer et d'expérimenter. Je découvre rarement des stratégies révolutionnaires, d'accords, mais j'ai plus de plaisir. Je cherche, je prends des risque, je fais des erreurs qui rendent le jeux beaucoup plus captivant. Et je ne me laisse pas battre, surtout pas. Je ne crois pas à flatter l'égo de mon adversaire en jouant la faiblesse. Je crois à la sincérité à 100%, et au jeux à 100%.
Plus je prends de risque et plus j'expérimente, plus nous sommes au même niveau et plus le jeux est intéressant. Et plus je continue d'apprendre. On apprends de nos erreurs, et si on ne se permet pas d'erreurs on ne se permet pas d'apprendre, non?
Je crois qu'on peut tous être des pionniers de nos vies. Qu'on peut tous voir les cours, formations et entrainement non comme des règles strictes à suivre, mais comme un échange avec d'autres joueurs qui nous partagent leurs découvertes, inventions et trouvailles.
Je crois qu'on dois tous être des pionniers de nos vies. Qu'on à le devoir de garder l'esprit ouvert, l'esprit neuf d'un enfant, et qu'on à le devoir de jouer. Dans toutes les sphères de nos vies. De demander à la caissière de l'épicerie "c'est quoi ça air miles?", au vendeur de chars "elle fait un drôle de bruit passé le red line", et de dire à nos patrons "désolé, je suis en retard parce que quand mon réveil à sonné j'avais pas le gout de venir au bureau et j'me suis rendormi". On aime pas ça, voyons voir ce qui en va en suivre. Peut-être quelque chose de drôle, peut-être quelque chose qu'on va préférer éviter dans le futur, peut-être une porte ouverte vers tout un nouveau monde à explorer, à gouter et à jouer.
Restons des enfants. Jouons. Apprenons.
La vie est trop courte pour être prise au sérieux. Beaucoup trop courte. On cligne des yeux et on est à 40 ans, divorcé, des enfants du mauvais coté de l'équation, dans le trafic de l'heure de pointe avec un mal de dos et des dettes de surconsommation. On mange du truc commercial qui nous est forcé à l'épicerie, on regarde les trucs insignifiants qui nous sont forcés à la télé, et on fait les trucs insignifiants qui nous sont imposés au bureau. On prends des vacances insignifiantes qui nous sont vendues pour oublier tout le reste insignifiant de notre vie. On ne joue plus, on perds nos esprit d'enfant et toute la joie, le plaisir et le bonheur qu'il générait.
Je vous en prie, je vous en conjure, je vous supplie, regarder et arrêtez ce que vous faites. Qu'est-ce que vous faites par routine, qu'est-ce que vous faites toujours de la même manière parce que vous savez, parce que vous avez appris. Arrêtez tout ça et trouvez-y le jeux, celui qui à toujours été la, celui que les enfants jouent, et jouez-y vous aussi. Partout. Tout le temps. Jouez.
Non seulement vous allez regagner une jouissance de la vie que vous aviez inconsciemment accepté de perdre, mais vous allez aussi partager votre enthousiasme, faire sourires votre entourage et peut-être les inspirer. Quand j'ai demandé si je pouvais dire "terroriste" sur ma photo passeport j'ai peut-être fait la journée de la caissière. Quand j'ai présenté ma carte de bibliothèque à la caissière de l'épicerie en lui demandant un rabais j'ai peut-être pas touché sa vie, mais plusieurs personnes autour de sont bien bidonnées. Points de Karma! Ketching! Faites sourire une personne, faites-en rire une autre, et rendez-en une troisième un peu plus heureuse. Je vous recrute dans l'armée du monde vrai et étrange. Allez, prêchez et convertissez, pas à coup de bibles mais à coup de rires et de grimaces. Votre salaire en karma sera peut-être ce que vous accumulerez de plus précieux, qui ne pourra jamais vous être enlevé peut importe ce qui arrive, ce que vous allez savourer jusqu'à votre mort, et ce que vous allez peut-être garder au-delà, si vos croyances et la réalité vous le permettent.
C'est beaucoup plus amusant comme ça. C'est la vie. La vrai vie.
Allez. Jouez. Toujours. Partagez. Jouez. Et jouez encore. Jouez toujours.
Daphné, je l'ai écrit pour toi celui la
Je t'aime, papa