Sunday, February 15, 2015

With no helmet: Vision

Working with no helmet
Special edition February 2015


If you don't have it, you don't stand much chance of realizing it right?

If not, what's missing?  Finding it?  Actually listening to it?  Or just following what you know is right?  Not accepting compromises, not giving in and not giving up?

I think that there's good compromises, and bad compromises.  The good ones are for everybody involved to win the argument.  For everyone to be satisfied and grow from the exchange, to feel that they've won something valuable.  That they've learned and acquired something precious, and that they've helped one or more people reach their own goals.

The bad ones are when we give up.  When we accept something completely unacceptable because of pressure, despair, exhaustion, confusion, or some other control tactic.  When we settle for less than we can and suffer for it.  When we get used to bowing down.

One part of this thing is getting your vision.  Listening to yourself, and letting yourself be your guide.  Your subtle, subconscious mind.  Or, as Alan Watts puts it, your superconscious mind.  The inner god that reaches your consciousness using feelings and emotions.  That sometimes puts words in your head.  That can be either respected and encouraged, or choked and ignored because of "external" factors.  Gotta put food on the table right?  Have rent to pay, and that vacation, and that new car and all that crap yelling "purchase me, sell your life for me!"

When your vision is seen and heard, when it's acknowledged, the only possible thing to do is to follow it.  With all your heart and soul, with your mind and body, with your whole being.  If you don't, you're fulfilling someone else's dream, unconsciously, passionlessly, for very little in return, and completely ignoring your true self.  Your inner compass, your inner genius, the god spark within.

It's not a job.  It's not a career.  It's your life.  The one you've got.  It's every moment of your life.  Every breath till your death bed, when you'll have to close your story.  Writing that conclusion, will you congratulate yourself for a fulfilling life well lived?  For every moment thoroughly tasted and enjoyed, for having been fully yourself and traced your own path?  For having left an heritage you're proud of, having left the world better than you found it?  Or will you regret having stayed on hold, sacrificed and exploited for some others' greed?

We'll all face that question one day.  But we don't have to wait till then, and it doesn't have to be too late.  Life is now.  You're free, you can be anything you want.  Not receive something or be given your due.  Walk your own path, take full responsibility and grab the life you want and deserve.

Don't look down.  Look ahead.  Life is now.

Billy

ps. Said another way...

Sunday, February 8, 2015

Egoisme

Je veux un titre accrocheur, qui donne une bonne idée du sujet que je veux aborder dans mon post.  Mais aujourd'hui je veux pas parler d'écoisme.  Parce que l'égo, avec la définition que j'en ai, c'est à dire l'accumulation de tous nos mécanismes de défense accumulés au fil de notre vie mais surtout dans notre plus tendre enfance, constituant la majeure partie de notre "personnalité", c'est quelque chose que je vois très négativement.  Je pense que pour être heureux et vivre pleinement, il faut s'en débarrasser.  Accepter l'ensemble de notre passé, se laisser guérir de l'ensemble de nos blessures mentales et émotives, et vivre sans façade, sans bouclier, sans mécanisme de défense désuet et maladapté.

Aujourd'hui je veux parler de ce qui se produit quand on se recentre sur nous-même, sur ce qu'il y a derrière la façade de l'égo.  Et qu'on semble oublier tellement fréquemment et profondément qu'on semble vivre pour tout une foule de raisons superficielles qui nous excluent, nous.

On vie pour le boulot.  Parce qu'il faut bien gagner sa vie, non?  Il faut des sous pour manger.  Des piasses, aussi.  Pour se loger, pour regarder la télé, pour jouer, pour consommer et pour voyager.

On vie pour sa famille.  Noble cause, s'il en est une, mais qui peut facilement nous laisser dans l'ombre.  Comme on l'entends dans le domaine financier, pour être généreux il faut d'abords avoir quelque chose à donner...  pour distribuer le bonheur, il faut d'abords le cultiver!

Plus je suis impliqué dans quelque chose, absorbé, plus je dévoue de temps à mes projets ou à mes relations, et plus j'ai tendance à m'oublier et à me perdre de vue.  Ce qui est très détrimental, parce que pour être "successful", pour être bon, il faut d'abords que je sois.  Que je sois moi-même, pour moi-même.

Mon baromètre est assez évident, mais je l'ignore tellement souvent... mon baromètre c'est mon temps de méditation.  Plus je médite, plus je suis bien, et plus j'ai à offrir.  A mes proches, à mes projets, et à toutes les facettes de ma vie.  Plus je me laisse entrainer des les diverses tornades de ma vie, émotives, intellectuelles ou mondaines, et plus je m'endors.  Et moins je peux participer et enrichir mon entourage par ma présence.  Je l'ai toujours su, parce que je médite, par intermittence, depuis très longtemps.

On a déjà refusé ce cadeaux, mon offrande personnelle d'une personne qui s'épure et se perfectionne.  Ça m'a fait terriblement mal.  J'avais encore beaucoup d'égo qui devait être reconnu et apprécié.  Chouchouté, comblé, encouragé, flatté.

Mais aujourd'hui je me sens mieux.  Pas pour les autres, juste pour moi.  Pas égoïstement mais personnellement.  Et quand je me prive, c'est que mes passions me guident ailleurs.  Me reste juste à bien calibrer pour avoir les meilleurs résultats.  Comme disait Antoine, un ami que plein de circonstances ont éloigné, "y'a pas de bonnes réponses, c'est tout des compromis".

Santé!

Billy